Règlement européen relatif à la production et l’étiquetage bio : Entretien avec Gaëtan Vallée, coordinateur d’Alliance Provence .
Aurélie CECILE : Pensez-vous que c’est à l’Europe de régulariser le marché biologique ?

Dans les années 60, des paysans qui avaient des pratiques biologiques avaient commencé à conceptualiser, à se réunir autour de ces pratiques et ont essayé de les valoriser. La valorisation s’est faite par la définition de cahier des charges et il y a eu plusieurs groupements de producteurs qui ont développé leur propre cahier des charges (Nature et Progrès, Bio franc, Demeter). La bio s’est développée lentement. Les producteurs travaillaient beaucoup en lien direct avec le consommateur. Il y avait peu de magasins bio à part les BioCoop.

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