La sénatrice du Puy de Dôme, Michèle Andrée, relaye auprès du Ministre de l’Éducation Nationale, l’inquiétude des associations partenaires de l’école publique. Des décisions, non encore arrêtées, toucheraient au financement de personnels mis à disposition des associations ou au financement d’actions menées par elles. Ces décisions pourrait remettre en cause les actions déjà en cours pour au final desservir le système éducatif et ces associations.

La réponse du Ministère de l’éducation Nationale est courte mais particulièrement explicite. Après avoir rappelé le "contexte budgétaire contraint" de l’État, le Ministère invite les associations "à orienter leurs actions dans le champ des priorités définies par l’État afin d’assurer une plus grande cohérence des actions menées par les associations avec la politique éducative du ministère. Par ailleurs, dans le cadre de ces efforts de gestion et dans une logique de clarification des relations avec les associations, les partenariats devront désormais intégrer un dispositif d’évaluation".

Retenons donc que les actions à destination des élèves menées par ces associations devront correspondre aux priorités étatiques. Et que les associations souhaitant travailler avec l’école publique seront soumis à un dispositif d’évaluation.